Le Grand Meaulnes, Alain Fournier

Quelques jours avant les vacances de Noël, Augustin Meaulnes, adolescent fiévreux, disparaît de son pensionnat pendant trois jours. Fugue, évasion, aventure rêvée ? Il traverse un village de Sologne endormi, pénètre des forêts et des brumes fantasmagoriques, s'égare dans les allées d'un manoir abandonné où se donne une fête étrange. C'est là qu'apparaît Yvonne de Galais, souveraine de grâce et de beauté. Naît alors cet « amour d'une pureté si passionnée qu'il en devient presque épouvantable à souffrir ».

La petite cloche au son grêle, Paul Vacca

Il a 13 ans et vit dans le nord de la France une enfance sans histoires dans le bar de ses parents : Paola, dont il est complice, et Aldo, qui veut faire de lui un homme, un vrai…
Sans histoires ? Jusqu’au jour où il découvre que ses parents tentent de lui cacher que sa mère a une maladie grave. Sans beaucoup d’espoir quant à l’issue, la famille va décider de vivre avec une intensité joyeuse le peu de temps qu’il reste à Paola.
C’est alors qu’intervient… Marcel Proust ! Car depuis que le jeune garçon (par ailleurs le cancre de sa classe) a récupéré l’exemplaire de la « Recherche » abandonné par l’inaccessible Sandra Maréchal après un bain de soleil, son admiration pour l’écrivain ne connaît plus de limites. D’autant plus que sa mère la partage – au désespoir du père qui préfèrerait que son fils joue plutôt au foot que de lire les textes d’un auteur appartenant à la « jaquette flottante »…
Alors que les forces de Paola déclinent, une délicate nostalgie proustienne va colorer la vie de sa famille qui ira de surprise en surprise : un séjour au Grand hôtel de Cabourg, la venue inoubliable de Pierre Arditi au café et un final époustouflant où les villageois eux-mêmes, par une émouvante solidarité avec Paola et son fils, redonneront vie à Swann, Odette, Charlus, Mme Verdurin…
Une histoire douce et forte, une histoire d’amour de la littérature et de la vie.

La Gloire de mon père, Marcel Pagnol

Un petit Marseillais d'il y a un siècle : l'école primaire ; le cocon familial ; les premières vacances dans les collines, à La Treille ; la première chasse avec son père... Lorsqu'il commence à rédiger ses Souvenirs d'enfance, au milieu des années cinquante, Marcel Pagnol est en train de s'éloigner du cinéma, et le théâtre ne lui sourit plus. La Gloire de mon père, dès sa parution, en 1957, est salué comme marquant l'avènement d'un grand prosateur. Joseph, le père instituteur, Augustine, la timide maman, l'oncle Jules, la tante Rose, le petit frère Paul, deviennent immédiatement aussi populaires que Marius, César ou Panisse. Et la scène de la chasse à la bartavelle se transforme immédiatement en dictée d'école primaire.
En 1990, Yves Robert, fera une très belle et fidèle adaptation cinématographique de l'œuvre de Marcel Pagnol



La gloire de mon père - Trailer
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L'homme qui voulait être heureux , Laurent Gounelle

Imaginez…
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où…
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n’êtes pas heureux.
Porteur d’une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L’éclairage très particulier qu’il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l’aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d’une existence à la hauteur de vos rêves.

La fille du directeur de cirque, Jostein Gaarder

Petter, éditeur et faiseur de talents, est devenu un homme paranoïaque. Il suspecte chaque passant de vouloir l'assassiner.
Le journal intime qu'il écrit pour se protéger nous apprend qui il est. Brillant, inventif, celui qu'on surnomme l'araignée imagine des histoires pour les romanciers en panne d'inspiration, et, rapidement, devient riche et puissant et donc gênant en vendant de plus en plus cher ses idées littéraires.
Un article du Corriere della Sera révèle finalement le pot aux roses. Petter l'araignée doit sauver sa peau… Mais qui veut donc l'éliminer ?

Le Syndicat des pauvres types, Éric Faye


Le roman s’ouvre sur le transfert du corps d’Antoine Blin, du Panthéon au cimetière de sa banlieue natale. Ce modeste employé des postes, un floué de la vie, un gibier pour les arnaqueurs de tout poil, est passé soudain de l’ombre à la lumière. À quarante-quatre ans, Antoine est élu Monsieur tout-le-monde et célébré comme l’une des personnalités les plus populaires du pays. C’est par une journée de canicule que tout a basculé, dans la ville moite et étouffante. Depuis quelque temps, Antoine est persuadé qu’il « sent », une odeur tenace et obsédante. En sortant de chez son médecin, il fait la première rencontre qui va changer son destin, jusqu’à sa fin tragique. "Le syndicat des pauvres types" est une fable subversive et cruelle. Antoine, antihéros solitaire, à l’écart de la marche du monde, aura à peine le temps de goûter aux feux de la gloire qu’il meurt assassiné. Éric Faye mêle avec délectation l’absurde et le quotidien, l’angoisse et l’humour.

Un sac de billes, Joseph Joffo

Paris en 1941 n'est plus la capitale d'une terre d'asile qui arbore pour devise au fronton de ses mairies « Liberté, Egalité, Fraternité ». Paris est une ville occupée où l’ennemi nazi impose ses lois d'exception et le port de l'étoile jaune à tous les Juifs. Leur mère en a donc cousu une au revers du veston de Maurice et de Joseph avant leur départ pour l'école. Le résultat est immédiat, le racisme des gamins se déchaîne et les deux Joffo rentrent qui avec l'oreille en chou-fleur, qui avec l'oeil poché et le genou meurtri. Oh! en compensation, il y a bien eu le troc proposé par Zérati, le copain de Jo, l'étoile jaune contre un sac de billes, mais leur père a compris : il faut fuir. Maurice, douze ans, et Joseph, dix ans, doivent rejoindre leurs frères Henri et Albert déjà installés à Menton. Ils auront à franchir la ligne de démarcation, près de Dax, sans papiers. Les parents suivront plus tard.