Histoires, essais et poèmes , Edgar Allan Poe

Pour ne pas abandonner totalement la thématique d'Halloween est par la même occasion du fantastique, je vous présente aujourd'hui les œuvres complète D'Edgar Alan Poe.
Orphelin dès l'âge de deux ans, mal aimé de son père adoptif, puis rongé toute sa vie par les soucis d'argent, par la drogue et l'alcool, Edgar Poe a sans doute eu pour destinée ce que Baudelaire appelait une «lamentable tragédie» - une tragédie que n'a pas rachetée l'accueil incertain que les Américains ont réservé à l'œuvre de cet enfant de Boston qu'ils se sont toujours refusé à considérer comme un écrivain capital. Et cependant, quelques années seulement après sa mort, l'Europe s'empare de son œuvre, Baudelaire traduit plusieurs œuvres en prose, Mallarmé certains de ses poèmes : la renommée de Poe est immense, et bientôt Valéry pourra évoquer à bon droit «tout ce que doivent les Lettres à l'influence de cet inventeur prodigieux».
Inventeur, sans doute, de cette forme de conscience littéraire aiguë dont témoignent «La genèse d'un poème» et «Le principe poétique» qui ont marqué tant de poètes français depuis la fin du XIXe siècle. Inventeur, également, du roman policier et de la figure du détective amateur incarnée par Auguste Dupin - mais aussi de cet univers d'étrangeté que les Histoires extraordinaires, les Histoires grotesques et sérieuses aussi bien que Gordon Pym ont très tôt révélé et qui fera dire à André Breton que «Poe est surréaliste dans l'aventure». Après quoi le pouvoir d'ensemencement de cet imaginaire fascinant ne cessera de se manifester : Poe continue de nous accompagner comme une ombre portée.

Quelques Lectures pour Halloween.

Plus que quelques jours avant la nuit d’Halloween, une nuit pleine de monstres, fantômes et loup garou.
La nuit d’Halloween les activités se multiplies, pour certains c’est le moment d’aller récolter des bonbons dans tout le voisinage, pour d’autres, se mettre sur son canapé et faire une soirée télé avec quelques films bien sélectionné.
Et il y a les bouquinovores qui s’apprêtent à passer une nuit de lecture effrayante.
Voila donc une petite sélection non exhaustive de livres à lire pour Halloween et que vous propose d’enrichir avec vos commentaires.

Commençons par des classiques

Frankenstein de Mary Shelley

Fruit d'une manipulation scientifique hasardeuse, la créature Frankenstein échappe à son créateur. Livré à lui-même, rejeté par les hommes, le monstre devient méchant et se révolte contre celui qui lui a donné la vie.





Le fantôme de l’opéra de Gaston Leroux

"Le fantôme de l'Opéra a existé. J'avais été frappé dès l'abord que je commençai à compulser les archives de l'Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l'on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là."



C’est le moment de relire

Le crime d’Halloween d’Agatha Christie

Le 31 octobre, les sorcières s’envolent sur leur manche à balai : c’est Halloween, la fête du potiron. A cette occasion, Mrs Drake a organisé une soirée pour les « plus de onze ans ». Les enfants participent aux préparatifs, sous l’œil nonchalant de Mrs Oliver, qui croque son éternelle pomme. « Savez-vous que j’ai eu l’occasion d’assister à un vrai meurtre ? » se vante Joyce, une fillette à la langue bien pendue, devant la célèbre romancière. Tout le monde lui rit au nez : Joyce ne sait plus quoi inventer pour se rendre intéressante. La fête est un succès, et les enfants font un triomphe au jeu du Snapdragon qui clôt la réception. Tous les enfants ? C’est en rangeant la maison, après le départ des invités, que l’on découvre le cadavre de la petite Joyce dans la bibliothèque. Bouleversée, Mrs Oliver fait aussitôt appel à son ami, le grand Hercule Poirot.

Christine de Stephen King

Christine est belle, racée, séduisante. Elle aime les sensations fortes, les virées nocturnes et le rock'n roll des années héroïques. Depuis qu'elle connaît Arnie, elle est amoureuse.
Signe particulier : Christine est une Plymouth " Fury ", sortie en 1958 des ateliers automobiles de Détroit. Une seule rivale en travers de sa route : Leigh, la petite amie d'Arnie...



C’est aussi le meilleur moment pour attirer à la lecture nos petites têtes blondes avec par exemple les livres suivants.

Moi, j’aime pas Halloween de Christine Féret-Fleury

Pour le héros de cette histoire, Halloween n'est pas une fête, mais une journée qui peut tourner au cauchemar...
Pour ceux qui détestent Halloween... comme pour les mordus de cette fête !
Niveau de lecture recommandé pour «Moi, j'aime pas Halloween»
Et puis bien sûr n'oubliez pas que tous les enfants aiment qu'on leur lise des histoires !



Un livre, des histoires, 13 légendes urbaines (frisson, peur, Halloween) d’Olivier Lhote

Tout le monde connaît des légendes urbaines. Ces histoires inexpliquées et inquiétantes circulent de bouche à oreille. On a tous un ami, qui a une voisine, à qui il est arrivé quelque chose d'incroyable ! Des crocodiles vivraient dans les égouts ; un doigt humain aurait été trouvé dans un cornet de frites ; il paraît aussi que les ongles et les cheveux continuent de pousser après la mort...


Le bal des monstres de Christophe Loupy

C'est la veille d Halloween et Jack Lennox se fait une joie de participer au Bal des monstres. Celui-ci est, comme chaque année, organisé par le père de son meilleur ami, Stephen, au Manoir de Rumford. Sa s ur Laureen se moque de lui, comme si on pouvait vraiment éprouver de la crainte dans ce type de soirée... Jack préfère ignorer ses remarques et s impatiente d aller montrer son costume à ses amis. Rien ne l empêchera de s amuser et de jouer à avoir peur ou à faire peur... Pourtant parfois la réalité nous dépasse... Et c est ainsi que Jack va faire la connaissance d un personnage peu ordinaire. Est-ce qu'il rêve ? Est-ce la réalité ?

Il y a certainement beaucoup d’autres livres que nous pouvons associer à Halloween, c’est pour cela que je vous demande votre participation a cette article en nous proposant dans les commentaires d’autres ouvrages.

La vie tranchée, Bénédicte des Mazery

Août 1917. Louis, jeune soldat en conva­lescence à l'hôpital, reçoit une lettre de l'Infanterie le nommant lecteur dans une commission de contrôle postal aux Armées. Lui qui a subi durant trois ans l'enfer des tranchées se retrouve dans un bureau, comme les embusqués si critiqués.

Désormais, il va ouvrir jusqu'à quatre cents lettres par jour. Traquer les indiscré­tions et le découragement, caviarder les passages indésirables, saisir les courriers pacifistes, désigner les soldats aux propos jugés non conformes au moral des troupes et de l'arrière.

Les mois se succèdent, marqués par l'arrivée d'une séduisante jeune femme et la visite de Fernand, son compagnon de tranchées. Jusqu'au jour où, poussé par un événement inattendu, Louis regarde autrement les mots qui défilent quotidiennement sous ses yeux.

Roman très touchant qui laisse la parole à ces inconnus de la grande guerre. De plus cette édition, Hachette biblio collège, est suivie d'un dossier pédagogique sur la guerre de 1914 et la vie dans les tranchées.

La vie en rose et gris, Takeshi Kitano




Auteur : Takeshi Kitano
Titre Original : Takeshikun, hai !
Date de Parution : 1984
Editeur : Picquier Poche
Nombre de pages : 128
Lu : Octobre 2010
Prix : 7,5€

Commandez: La Vie en gris et rose


Mon avis : Takeshi Kitano, nous offre avec ce livre un peu de son enfance, de son intimité, qui pourrait croire le chemin accomplie par cet acteur, réalisateur. Cependant je n'ai pas beaucoup apprécié le style, je suppose qu'il s'agit de se rapprocher le plus possible de la manière de parler des enfants de la rue.

Résumé : Takeshi Kitano raconte son enfance dans le Japon d'après-guerre. Une enfance en gris et rose, aux couleurs que son père, peintre en bâtiment, testait sur la porte de la maison avant d'en couvrir les murs de ses clients. Si c'est bien l'enfance, comme le pense Kitano, qui détermine notre sensibilité d'adulte, alors la sienne a aussi les couleurs de son gobelet de cantine en bakélite rouge, des caramels aux prunes, des toupies beigoma en plomb et à peine plus grosses que le pouce, des cerfs-volants ornés de guerriers du kabuki, de la chasse aux libellules, de son père brutal et ivrogne et de sa mère qui se battait en vain pour que son fils travaille en classe, alors que lui n'aurait jamais arrêté de jouer...

Hommage à la catalogne, George Orwell

La guerre d'Espagne à laquelle Orwell participa en 1937 marque un point décisif de la trajectoire du grand écrivain anglais. Engagé dans les milices du Parti ouvrier d'unification marxiste (POUM), le futur auteur de 1984 connaît la Catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit toutes les barrières de classe. La mise hors la loi du POUM par les communistes lui fait prendre en horreur le «jeu politique» des méthodes staliniennes qui exigeait le sacrifice de l'honneur au souci de l'efficacité. Son témoignage au travers de pages parfois lyriques et toujours bouleversantes a l'accent même de la vérité. À la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd'hui comme hier, un véritable bréviaire de liberté.

Mangez-le si vous voulez, Jean Teulé



Nul n’est à l’abri de l’abominable. Nous sommes tous capables du pire ! Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune périgourdin, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la foire de Hautefaye, le village voisin. C’est un jeune homme plaisant, aimable et intelligent. Il compte acheter une génisse pour une voisine indigente et trouver un couvreur pour réparer le toit de la grange d’un voisin sans ressources. Il veut également profiter de l’occasion pour promouvoir son projet d’assainissement des marais de la région.
Il arrive à quatorze heures à l’entrée de la foire. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l’aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé. Comment une telle horreur est-elle possible ? Comment une population paisible (certes angoissée par la guerre contre l’Allemagne et sous la menace d’une sécheresse exceptionnelle) peut-elle être saisie en quelques minutes par une telle frénésie barbare ? Au prétexte d’une phrase mal comprise et d’une accusation d’espionnage totalement infondée, six cents personnes tout à fait ordinaires vont pendant deux heures se livrer aux pires atrocités. Rares sont celles qui tenteront de s’interposer. Le curé et quelques amis du jeune homme s’efforceront d’arracher la malheureuse victime des mains de ces furieux et seule Anna, une jeune fille amoureuse, risquera sa vie pour le sauver.
Incapable de condamner six cents personnes d’un coup, la justice ne poursuivra qu’une vingtaine de meneurs. Quatre seront condamnés à mort, les autres seront envoyés aux travaux forcés. Au lendemain de ce crime abominable, les participants hébétés n’auront qu’une seule réponse : « Je ne sais pas ce qui m’a pris. »

Quand vous lirez ce livre, Sally Nicholls

Sam aime les dirigeables, les loups et le jeu Warhammer. Il veut être scientifique quand il sera grand. Sam est un garçon de 11 ans comme les autres. Ou presque. Car Sam a une leucémie.

Alors pour savourer chaque moment de son existence, il décide d'écrire un livre. Un journal intime dans lequel il raconte son quotidien et dresse la liste des huit choses qu'il veut faire. Huit rêves à réaliser absolument avant que la maladie ne gagne la partie. Huit souhaits extravagants qui retiennent le jeune garçon sur le chemin de la vie...

Le rire du Cyclope, Bernard Werber

Darius, humoriste célèbre et coqueluche du tout Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à L’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire…
Journaliste au Guetteur moderne, Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, entouré de dauphins, est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête…